Ensemble marchons vers l’école.
Une solution pour lutter contre la pollution et rendre la vie quotidienne plus agréable : le Pédibus, un véritable autobus de ramassage scolaire à pieds. Pas de moteur, mais des parents accompagnateurs à tour de rôle, une ligne, des arrêts, des horaires… Tout pour se rendre à l’école « du bon pied », en revenir en toute sécurité et en toute convivialité, le tout sans polluer.
L’autobus pédestre ou Pédibus a tout du bus : lignes, arrêts, terminus, mais pas de moteur !
Le Pédibus est un accompagnement des enfants vers l’école par des parents solidaires. À tour de rôle, ils conduisent à pied le groupe selon un itinéraire ponctué d’arrêts où les enfants viennent rejoindre le convoi. C’est un projet écocitoyen, qui fonctionne avec la participation de tous.
Les parents remplissent plusieurs rôles par roulement : Un parent coordinateur (ou référent) organise le fonctionnement de la ligne, l’inscription des enfants, le planning.
Des parents conducteurs accompagnent le convoi d’enfants vers l’école.
Vos enfants aiment le vélo ? Organisez un Vélobus ! Il fonctionne sur le même principe que le Pédibus, seul le mode de déplacement change.
10 bonnes raisons de marcher ensemble vers l’école :
- Bon pour la santé,
- Antistress,
- Éducatif,
- Économique,
- Bon pour l’environnement,
- Amusant,
- Sûr,
- Convivial,
- Efficace,
- et Rapide.
Mobilité douce : en avant les Pédibus !
Renouer avec la marche à pied pour aller à l’école, tel est l’objectif des Pédibus mis en place dans plusieurs villes de France. Une façon plus saine et écologique de se déplacer qui nécessite un peu de courage et de confiance.
Se déplacer autrement même vers l’école
42 minutes par jour : c’est le temps moyen de transport que les Européens consacrent pour conduire leurs enfants à l’école en voiture. Ce trajet, le plus souvent de moins de 1 km, est aussi le plus consommateur de carburant et le plus polluant. C’est l’occasion de s’interroger sur les modes de déplacements domicile-école et pourquoi pas de tenter le recours au Pédibus.
Ce bus pédestre a tout d’un bus traditionnel : une ligne définie, un ou plusieurs chauffeurs, des arrêts… mais sans les nuisances sonores et olfactives. Le tout gratuitement ou presque : certains organisateurs, le plus souvent des associations de parents d’élèves, demandent une participation de quelques euros pour couvrir les frais d’assurance.
Pour aller plus loin, l’école elle-même peut s’interroger sur les déplacements de ses élèves via un Plan de déplacements établissement scolaire (PDES). Les Pédibus peuvent alors être une solution à mettre en place aux côtés des garages à vélo ou du covoiturage. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), par l’intermédiaire de ses directions régionales propose son expertise et son apport technique pour accompagner les PDES. Elle soutient financièrement les projets qui s’inscrivent dans cette démarche. « [le PDES] sert à mettre en lumière les freins aux changements d’habitudes et les opportunités liées à la configuration des lieux et aux équipements existants qui peuvent favoriser une évolution des comportements », explique-t-elle.
Et sur Plaisir ?
À l’école élémentaire Henri-Alain Fournier, les enseignants Matthieu Rollin et Magali Kerhoas ont eu l’idée de tenter l’expérience du “Pédibus”, une première sur la ville.
“Cette idée est née du constat qu’il existe un réel manque de civisme des automobilistes, dû à une circulation dense des parents qui viennent déposer leurs enfants et un encombrement de véhicules. L’objectif de base est de réduire ce flux de voitures”, remarque Matthieu Rollin. “La difficulté est d’avoir suffisamment de parents pour encadrer afin de permettre une rotation et que ce ne soit pas toujours les mêmes qui s’investissent. Sans eux, le Pédibus n’existerait pas”, ajoute-t-il.
Pour les accompagner dans cette démarche, la Ville a détaché son animateur d’éducation routière et pompier volontaire, le sergent-chef Philippe Saleh. Il a effectué les repérages du tracé retenu pour l’expérience et durant une matinée, a sensibilisé les enfants et les parents sur les règles de circulation et de bonne conduite à adopter sur la voie publique. D’autre part, la municipalité a accordé une subvention spéciale à l’école et ainsi des brassards de sécurité ont été fournis aux élèves pour garantir davantage leur sécurité.
Sur un trajet d’une vingtaine de minutes, partant de la Place du Maine, ce sont vingt-deux enfants inscrits et une dizaine de parents accompagnateurs volontaires qui empruntent tous les matins les trottoirs les menant jusqu’à leur école. Ils font ainsi vivre un dispositif à la fois écologique, citoyen et participatif. (L‘essentiel – Février 2013)
Malheureusement cette expérimentation a pris fin après le départ des enfants les plus âgés vers le secondaire, tout simplement par l’absence de renouvellement dans le groupe de parents conducteurs. Un véritable accompagnement est nécessaire pour la poursuite de ce projet sur la ville. Cela ne pourra se faire qu’avec le soutien des conseillers municipaux en charge du scolaire, mais aussi avec la participations active de parents d’élèves concernés et sensibilisés.
Voilà une initiative de Transition qui entre dans les projets que le collectif soutient et souhaiterait voir se généraliser à toutes les écoles primaires Plaisiroises.
Si comme nous, vous pensez qu’il est possible de sensibiliser chaque année de nouveaux parents d’élèves à cette démarche écologiste et citoyenne; alors rejoignez les rangs du collectif et aidez nous à porter la bonne parole dans les écoles Plaisiroises. Seul nous ne pouvons pas faire grand chose, mais ensemble nous pouvons changer les choses et construire un avenir durable pour nos enfants.